Le président John Dramani Mahama dans une déclaration en date du mardi 11 février 2025, a souligné le déficit de 156 millions de dollars (environ 99,11 milliards de FCFA) résultant de l’arrêt du financement de l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID).
Cette perte substantielle a suscité des inquiétudes immédiates, notamment en ce qui concerne l’impact sur les initiatives vitales en matière de soins de santé. Le déficit prévu de 78,2 millions de dollars (environ 49,7 milliards de FCFA) menace à lui seul de gravement perturber les services cruciaux. Plus précisément, le président s’est dit préoccupé par l’impact négatif potentiel sur la prévention du paludisme, la santé maternelle et infantile, la planification familiale, les programmes de nutrition et la lutte contre le VIH/SIDA, dont la disponibilité des médicaments antirétroviraux, des tests et des programmes de prévention sont menacés.
En réponse à la crise, le président Mahama a instruit le ministre des Finances, Dr Cassiel Ato Forson, à mettre en œuvre des mesures urgentes pour combler le déficit de financement. En outre, le président a demandé que tout accord de financement transitoire donne la priorité aux domaines critiques afin d’atténuer les conséquences néfastes de la suspension de l’USAID. Notons que dans une telle situation, l’action rapide du gouvernement est cruciale pour garantir la fourniture continue de services de santé essentiels à la population ghanéenne.
Par Bernadette W.Gansonré
