Ce jeudi 13 février 2025, les membres du gouvernement sont passés à tour de rôle devant le premier ministre Rimtalba Jean-Emmanuel Ouédraogo à l’effet d’être évalué sur la base de la mise en œuvre du contrat d’objectifs de leurs départements respectifs au titre de l’année 2024. Le département en charge de l’agriculture dirigé par le commandant Ismaël Sombié a obtenu le score de 93,34% à l’issue de l’évaluation. Un niveau d’exécution jugé satisfaisant en raison des résultats encourageants engrangés au cours de l’année. En effet, le commandant Sombié a indiqué que l’ensemble des points inscrits dans le contrat d’objectifs assigné à son département ont été totalement, ou presque tous exécutés avec succès.
Les missions assignées à ce département, étaient d’abord l’atteinte d’une couverture nationale à 100 % des besoins en consommation de riz. À ce titre, le ministre Sombié rassure que son département est en bonne voie d’y parvenir d’ici la fin de l’année 2025. Il s’est également félicité des résultats obtenus à travers l’offensive agro-pastorale en 2024 lesquels rassurent de l’atteinte de l’autosuffisance alimentaire au Burkina Faso. « L’année 2024 était une année charnière, au cours de laquelle il fallait intensifier un certain nombre d’activités et d’actions, avec des priorités axées sur le renforcement de la production des spéculations pour lesquelles nous sommes fortement dépendants de l’extérieur. Cela a été fait, et nous avons couvert 100 % de nos besoins en matière de consommation de maïs », s’est-il réjoui.
À ce jour, a-t-il poursuivi, la production au titre de la campagne agricole humide précédente est estimée à plus de 2,3 millions de tonnes de maïs produits sur l’ensemble du territoire. La production du riz PADIS, dit-il, est établie à 700 000 tonnes sur l’ensemble du pays. Quant aux cultures de rente et vivrières, le ministre a souligné que les efforts consentis ont permis d’accroître la production variant entre 11 et 18%. Et le patron du département de se féliciter : « À ce jour, je peux dire que nous avons fait un bond significatif en avant ».
Au niveau des produits de grande consommation, des progrès ont été réalisés, notamment le blé dont la farine sert à fabriquer de nombreux aliments appréciés par les populations. Pour la campagne sèche déjà amorcée, les terres emblavées pour la culture du blé sont passées d’une centaine d’hectares l’année dernière à plus de 1 348 hectares. « Notre objectif est de faire en sorte que, sur les périmètres où nous avons une maîtrise totale de l’eau, nous puissions produire deux campagnes de riz et une campagne de blé dans les années à venir », a confié le Commandant Sombié.
Concernant le secteur des ressources animales, des grands acquis ont été observés concernant les initiatives prises pour la géolocalisation du cheptel, celles liées à la reconstitution du cheptel pour les populations affectées par la crise, ainsi que les mesures d’accompagnement du secteur avicole, fortement touché par la grippe aviaire.
Par Léon Yougbaré



