STAR10 est un jeton de crypto-monnaie qui offre aux détenteurs des avantages exclusifs, notamment des souvenirs signés et l’accès à un assistant alimenté par l’intelligence artificielle (IA). Il a été dévoilé par l’ancien footballeur brésilien Ronaldinho Gaúcho. L’ex-international a également invité ses fans à rejoindre l’aventure via les réseaux sociaux.
Selon les données de CoinGecko, les transactions du nouveau jeton ont dépassé 26 millions de dollars, soit environ 16,432 milliards FCFA. Quant à l’offre en circulation, elle s’établit à plus de 82 millions de jetons, avec une capitalisation boursière de près de 20 millions de dollars (environ 12,64 milliards FCFA). Par ailleurs, la valorisation entièrement diluée (FDV), qui prend en compte l’offre totale de tokens, y compris ceux qui ne sont pas encore en circulation, s’élève à 241 millions de dollars.
STAR10 a enregistré de bonnes performances dès sa sortie. Sa valeur a grimpé de plus de 20 %, atteignant 0,2492 dollar avant de retomber à 0,23 dollar. Depuis son lancement, la monnaie affiche un gain de 13 % pour ses détenteurs.
Cependant, l’implication de la star brésilienne suscite la controverse, sur fond d’accusations liées à des projets douteux dans lesquels il aurait été impliqué. Il s’agit notamment de World Cup Inu, Atari Chain, Lord Society NFT et de cryptos comme WATER et Baby Doge, selon les révélations de l’enquêteur blockchain ZachXBT. En juin 2024, l’ancien sociétaire du FC Barcelone avait pourtant exhorté ses fans à s’intéresser aux actifs numériques, suggérant ainsi un retour dans l’industrie de la cryptographie. De plus, il a bénéficié du soutien de son ancien coéquipier en Catalogne, la star argentine Lionel Messi, qui a approuvé la pièce WATER.
Ronaldinho n’en est d’ailleurs pas à son premier scandale financier. L’un des plus marquants concerne le projet 18kRonaldinho. Bien qu’il ait nié toute implication, dénonçant une utilisation abusive de son nom et de son image, cette initiative de crypto-monnaie, basée sur un système pyramidal de 61 millions de dollars, promettait des rendements quotidiens fictifs de 2 %.
Par Léon Yougbaré
