À fin août 2025, les finances publiques du Burkina Faso présentent une évolution positive, marquée par une progression des recettes et une légère hausse des dépenses. Selon les données officielles, les recettes totales se sont établies à 2 288,9 milliards de FCFA, en hausse de 14 % (+280,6 milliards) par rapport à la même période en 2024.
Cette croissance s’explique principalement par la bonne tenue des recettes fiscales et non fiscales. Les recettes fiscales ont atteint 1 917,3 milliards de FCFA, soit une augmentation de 12,8 % (+217,8 milliards) en glissement annuel. Les autres recettes se sont élevées à 281,2 milliards de FCFA, progressant de 58,8 % (+104,1 milliards) sur un an. En revanche, les dons ont reculé de 31,4 %, pour s’établir à 90,3 milliards de FCFA, contre 131,6 milliards à fin août 2024.
Du côté des dépenses, elles ont totalisé 2 463,3 milliards de FCFA à fin août 2025, en hausse de 2,7 % (+64,7 milliards) sur un an. Les charges courantes ont progressé de 6,6 %, atteignant 1 683,1 milliards de FCFA, tandis que les dépenses en capital ont reculé de 4,8 %, pour s’établir à 780,2 milliards de FCFA, soit une baisse de 39 milliards par rapport à fin août 2024.
Le besoin de financement du Trésor public s’est chiffré à 174,4 milliards de FCFA à fin août 2025, en amélioration de 215,9 milliards de FCFA comparativement à l’année précédente. Ce besoin a été couvert par une accumulation nette de passifs de 275,3 milliards de FCFA, alors que les acquisitions nettes d’actifs financiers ont augmenté de 98,8 milliards de FCFA.
Par Amhed Coulibaly
