L’Association internationale de développement (IDA), le Fonds de la Banque mondiale, principale source de financement multilatéral en faveur du développement, elle est dédiée à 78 pays à faibles revenus, dont 40 sont situés en Afrique subsaharienne, 14 en Asie de l’Est et dans le Pacifique, 6 en Asie du Sud, 4 en Europe et en Asie centrale, 8 en Amérique latine et dans les Caraïbes, et 3 au Moyen-Orient et en Afrique du Nord.
Pour mieux assurer ce rôle, elle a lancé une opération de levée de fonds qui s’est soldée, le 6 décembre dernier, par un succès éclatant : 100 milliards de dollars, soit environ 50 000 milliards FCFA, ont été obtenus auprès des contributeurs.
De façon détaillée, ce succès résultant des promesses de contributions à cette opération de reconstitution de ressources, qui s’élèvent à 23,7 milliards de dollars. Ainsi, 17 pays donateurs ont augmenté leurs contributions (en monnaie nationale) de plus de 25 %. Dix autres ont révisé leur apport à la hausse de 40 % ou plus.
De plus, les critères d’engagement stratégique ont été revus, passant de 1 100 à 500 éléments. En outre, 59 pays à travers le monde ont pris des engagements financiers en faveur de l’opération. Cela offre des possibilités d’investissement à 78 pays dans les secteurs de la santé, de l’éducation, des infrastructures et de la résilience climatique, tout en stabilisant les économies, en créant des emplois et en jetant les bases d’une prospérité durable.
Par ailleurs, la Banque mondiale s’est chargée de simplifier, d’accélérer et d’associer les processus de l’IDA. Ainsi, les bénéficiaires de financement de l’IDA bénéficient d’une grande marge de liberté pour définir leurs priorités de développement grâce à la réduction des engagements stratégiques.
Par Léon Yougbaré



