Le Fonds international de développement agricole (FIDA), agence spécialisée des Nations unies, veut renforcer sa collaboration avec le Burkina Faso dont la quasi-totalité des habitants évoluent dans l’agriculture. C’est ce qu’a annoncé son Directeur régional pour l’Afrique de l’ouest et du Centre, Bernard Hien, à l’issue d’une audience avec le chef de la diplomatie burkinabè Karamoko Jean Marie Traoré, ce mardi 04 mars 2025. Au cours de cette rencontre, le directeur régional a annoncé, qu’en concertation avec le département en charge de l’agriculture, le FIDA va introduire un financement de 121 milliards FCFA d’ici décembre 2025.
Ce nouvel engagement prend en compte la gestion des risques climatiques et le financement vert. L’objectif est de renforcer la résilience des populations dans la zone du Sahel, durement frappées par les effets du dérèglement climatique. De même, un dispositif organisationnel est mis en place au niveau du FIDA afin d’augmenter les investissements visant à soutenir les priorités du gouvernement en matière de développement du secteur agricole.
En rappel, le FIDA dispose d’un bureau pays au Burkina Faso depuis juillet 2024. Une présence qui vient conforter quatre décennies de collaboration entre les deux parties. La rencontre a aussi servi d’occasion d’échange sur le processus d’accréditation d’un directeur pays de l’institution au Burkina dans les meilleurs délais afin d’accélérer la mise en œuvre des projets. Le portefeuille actif pour ces projets en cours de réalisation s’établit à 182 milliards FCFA. Il s’agit du Projet d’Appui à la Promotion des Filières Agricoles (PAPFA), le Projet d’Appui aux Filières Agricoles dans les régions du Sud-Ouest, des Hauts-Bassins, des Cascades et de la Boucle du Mouhoun (PAFA-4R), le Programme conjoint Sahel en réponse aux Défis COVID-19, Conflits et Changements climatiques (SD3C) et le Programme de Renforcement de la résilience des petits producteurs (PSSRC/RESI-2P).
Par Léon Yougbaré



