Confronté à une inflation galopante de 23,5 % en janvier 2025 et à une importante dette, le gouvernement ghanéen dirigé par le président John Dramani Mahama multiplie les mesures pour atténuer les conséquences de l’inflation sur la population et relancer l’économie. Après avoir versé 6,081 milliards de cédis (GHS) en espèces aux détenteurs d’obligations dans le cadre du programme d’échange de dette intérieure, l’exécutif vient d’annoncer une hausse de 10 % du salaire minimum journalier, qui passera à 19,97 GHS à compter du 1ᵉʳ mars 2025.
Cette décision, prise par le Comité national tripartite (CNT) lors d’une réunion le 20 février à Accra, vise à prendre en compte les pressions économiques, le coût de la vie et la viabilité des entreprises. Signé par le ministre du Travail, le président de l’Association des employeurs du Ghana et le secrétaire général du Congrès des syndicats, le communiqué officialisant cette revalorisation rappelle que toute entreprise payant en dessous de ce seuil sera sanctionnée conformément à la loi. Le gouvernement recommande par ailleurs que cette revalorisation soit exonérée d’impôt, une mesure qui pourrait atténuer l’impact de l’inflation sur les travailleurs.
Par Amhed Coulibaly



