À l’occasion de sa 362e session, le Conseil des directeurs exécutifs de la Banque islamique de développement (BID) a approuvé une série de financements d’un montant total de 1,27 milliard de dollars, soit 708,02 milliards FCFA. Parmi les bénéficiaires, cinq pays d’Afrique de l’Ouest recevront à eux seuls 271,95 millions de dollars, soit environ 151,61 milliards FCFA. Ces fonds sont destinés à appuyer des projets dans des secteurs clés tels que l’agriculture, les infrastructures, l’éducation et la gouvernance.
Le Nigeria bénéficiera, à cet effet, d’un financement de 50 millions de dollars, soit 27,87 milliards FCFA. Ce montant vise à renforcer la résilience agricole dans l’État de Yobe, notamment à travers la structuration de chaînes de valeur résilientes au climat. À terme, l’initiative devrait générer des opportunités économiques locales et accroître les revenus ruraux.
De son côté, le Sénégal recevra 40,72 millions de dollars, soit 22,70 milliards FCFA. Ce financement est destiné à la mise en œuvre d’un programme national de distribution de repas scolaires. L’objectif est d’améliorer la nutrition des élèves et de renforcer les capacités institutionnelles, tout en intégrant les petits producteurs locaux dans les circuits d’approvisionnement.
En Guinée, la BID accordera 35,52 millions de dollars, soit 19,80 milliards FCFA, pour l’achèvement de la route Boké–Québo. Cet axe stratégique devrait améliorer la connectivité entre les zones agricoles, faciliter l’accès aux marchés et stimuler l’activité économique régionale.
Par ailleurs, la Sierra Leone se verra allouer un montant de 30,55 millions de dollars, équivalant à 17,03 milliards FCFA. Ce financement permettra de revitaliser la chaîne de valeur du manioc, en misant sur l’amélioration de la productivité, la transformation locale et la création de valeur. Le projet générera notamment des opportunités pour les femmes, les jeunes et les groupes vulnérables.
Enfin, la Mauritanie bénéficiera d’un appui de 1,77 million de dollars, soit 986,77 millions FCFA. Ce financement est consacré à la deuxième phase du programme de renforcement des capacités en matière de passation des marchés publics. Il a pour ambition d’améliorer la transparence et de soutenir les réformes institutionnelles.
Ces approbations illustrent la volonté de la BID de contribuer concrètement au développement de ses pays membres, en soutenant une croissance inclusive, la transition vers des énergies plus propres, la mise en place d’infrastructures résilientes, l’amélioration des systèmes de santé et d’éducation, le renforcement de la gouvernance ainsi que la promotion de moyens de subsistance durables.
Par Bernadette W. Gansonré



